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Rappel : Les spectacles « LA NOTE » et « UN TRAMWAY NOMME DESIR » sont déprogrammés cette saison.

Merci de votre compréhension et bonne saison

 

À noter : l'accueil du Théâtre L'Hermine sera fermé à partir du 28 octobre, réouverture le 5 novembre. La billetterie est accessible en ligne durant cette période.

Les femmes de la maison

Compagnie À L’Envi

mercredi 5 mars 2025

  • 20h00

  • Théâtre L'Hermine

1h45

à partir de 14 ans

C / DE 31 À 11 €

Une maison et trois époques

DISTRIBUTION


Texte et mise en scène : Pauline Sales


Avec : Olivia Chatain, Anne Cressent, Vincent Garanger, Hélène Viviès 

 

 

Scénographie : Damien Caille Perret 
Création lumière : Laurent Schneegans 
Création sonore : Fred Bühl 
Chorégraphie : Aurélie Mouilhade
Costumes : Nathalie Matriciani
Coiffure, maquillage : Cécile Kretschmar
Régie son : Jean-François Renet ou Fred Bühl 
Régie générale et lumière : Xavier Libois 

 

Production Compagnie À L’Envi ; la Comédie – CDN de Reims ; les Quinconces L’espal, scène nationale du Mans ; Le Théâtre de l’Éphémère, Scène conventionnée pour les écritures théâtrales contemporaines ; la Comédie de Saint-Étienne – CDN.
La compagnie À L’Envi est conventionnée par la DRAC Île-de-France.

Photo Jean-Louis Fernandez

 

Le texte est publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs, 2021 

LE SPECTACLE

Une maison et trois époques

Une maison qui évolue selon les époques, capable de voyager dans le temps mais aussi dans l’espace comme un vaisseau spatial.


Dans les années cinquante, la maison évoque la France de l’après-guerre, la banlieue parisienne. Dans les années soixante-dix, nous nous sommes insidieusement déplacés aux États Unis, Californie. Dans les années 2020 et plus, l’endroit semble plus indistinct, le climat modifié par le réchauffement climatique, se côtoient plantes tropicales et océaniques.  
À chaque fois, la maison reflète ce qui se joue de l’époque et des enjeux féministes : close et bouillonnante comme une cocotte-minute dans les années cinquante, portes et fenêtres ouvertes, exposée et prête à toutes les libertés dans les années soixante-dix, mystérieuse, équivoque, trouble, incertaine, en pleine mutation, dans le monde contemporain.

 

 

Un homme aime une femme photographe qui le quitte pour un autre. Afin de lui permettre de vivre pleinement sa vie de femme et d’artiste, il lui offre, en cadeau d’adieu, le mariage et une maison. Cet acte fondateur va modifier son rapport aux femmes. Des années plus tard, de nouveau propriétaire de la maison, il ne se résout ni à la vendre ni à la louer. En souvenir de cet ancien amour, il la prête à des femmes artistes qui en font pour quelques semaines ou quelques mois leur abri, leur atelier, leur lieu de création. Il y a quelques règles à respecter, une œuvre à laisser en fin de séjour et la présence d’une femme de ménage qui veille sur la maison autant que sur la locataire. La maison des femmes accueille différentes artistes et sollicite plusieurs femmes de ménage les années passant. Les femmes de la maison se déroule sur trois temps. La pièce propose, en miroir avec la société de chaque époque, un regard sur la femme et l’artiste, seule, en collectif, féministe ou pas. Elle retrace un chemin qui ne se prétend pas exhaustif ni historique, mais sensible et fictionnel. 


"L’argument de la pièce est ce passage du témoin entre créatrices d’une époque à une autre. L’autrice-metteuse en scène Pauline Sales en donne une version à la fois savante et fougueusement théâtrale. Car les trois actrices prennent la scène d’assaut. Elles seront d’ailleurs tout aussi épatantes une fois arrivées dans la peau d’écrivaines d’aujourd’hui « en résidence » dans cette maison transformée en fondation.  
C’est brillant, drôle, intelligent. Et libre de ton. Personne n’ayant tort ou raison, puisque chacune tente de construire sa vie." Télérama

"Dans Les femmes de la maison, l’autrice et metteuse en scène tricote les époques à travers le récit d’une maison résidence de femmes-artistes qui explore l’Histoire et l’histoire des femmes." La terrasse 
 
"Les trois comédiennes se glissent avec un talent fou et un plaisir manifeste dans la peau de femmes qui représentent, en contrepoint, le regard de femmes du peuple. Un régal." La Provence