Le jour où j’ai compris que le ciel était bleu
Compagnie La Pièce Montée
mercredi 6 novembre 2024
Théâtre
-
20h00
-
Théâtre L'Hermine
1h25
C / DE 31 À 11 €
Et si l’étrangeté n’était qu’une question de point de vue ? Ce spectacle en forme de polar aborde brillamment la question de la normalité et de la différence.
DISTRIBUTION
Compagnie La Pièce Montée
Texte et mise en scène : Laura Mariani
Avec : Pauline Cassan, Anthony Binet, Sylvain Porcher, Odile Lavie, Alice Suquet et Vincent Remoissenet
Scénographie : Alissa Maestracci
Création sonore et musicale : Romain Mariani
Création lumière : Romain Antoine
Dramaturgie : Floriane Toussaint
photo Clémence-Demesme
Texte Lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques - ARTCENA
Spectacle finaliste du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène 2021
Production - Cie La Pièce Montée et Fabriqué à Belleville Coproduction Cie du Libre Acteur
Spectacle sélectionné et soutenu par la Région Grand Est et l’UE-FEDER Ministère de la Culture, Région Grand Est, Département de la Marne Salmanazar - Scène de création et de diffusion d’Epernay (51)
La Manekine - Scène intermédiaire régionale, Pont-Sainte-Maxence (60) Service Culturel de la Ville de Morangis (91)
LE SPECTACLE
Et si l’étrangeté n’était qu’une question de point de vue ? Ce spectacle en forme de polar aborde brillamment la question de la normalité et de la différence.
Claire, 22 ans, vit avec son frère car son attitude et ses comportements hors du commun l’empêchent d’être autonome. Elle ne pense qu’à une chose : devenir chanteuse et participer à l’émission de télévision To be a star. Mais le jour où son voisin s’introduit chez elle et tente de l’étreindre contre son gré, Claire réagit si violemment qu’elle le plonge dans un coma qui lui sera fatal.
Cet acte irréparable la conduit en hôpital psychiatrique où elle est enfermée dans l’attente de son procès. Il s’agira de déterminer qui est victime et qui est coupable.
Le texte développe deux axes principaux : d’une part, la préparation du procès, incluant le diagnostic psychiatrique qui révélera que Claire est autiste et déficiente mentale ; et d’autre part, son désir obsessionnel de chanter dans une émission télévisée. Claire, dans une parole poétique adressée à sa mère, nous livre ses sensations physiques et ses souvenirs d’enfance.
« Laura Mariani entraîne le spectateur dans les zones grises de l’autisme. Les comédiens sont remarquables. L’ensemble de la troupe fait un sans faute. Avec une mention spéciale pour Pauline Cassan dans le rôle de Claire, dont elle a su développer la gestuelle, les tics de langage, les doutes et les peurs, sans jamais glisser dans la caricature. Et cela en est saisissant. » L’Humanité
« La pièce est montée comme un polar, la tension est palpable et même si l’issue semble dramatique on ne peut s’empêcher d’espérer un miracle. La mise en scène est inventive et dynamique et les comédiens très bien dans leur rôle. La pièce, forte et touchante est une réussite. » Manithea
« Le jour où j’ai compris que le ciel était bleu est un spectacle très bien écrit et très émouvant. L’occasion de faire mieux connaitre cet handicap et de développer notre sensibilité, mais aussi, de découvrir de merveilleux nouveaux talents. » Fou d’Art
« On sort de ce spectacle avec un tout plein d’émotions. À la fois grave, drôle et poétique, Laura Mariani a réussi son pari de nous encourager à accepter les sensibilités différentes. » État-Critique
« Etre normal, c’est quoi ? Durant 4 ans, j’ai eu la chance d’animer un atelier théâtre pour des personnes en situation de handicap (autisme et trisomie 21). Trois heures par semaine, je suis donc allé faire du théâtre avec des personnes nées sous un spectre différent du mien. Mes recherches autour de l’autisme m’ont amenée à découvrir le concept de neurodiversité qui désigne à la fois la variabilité neurologique de l’espèce humaine et les mouvements sociaux visant à faire reconnaître et accepter cette différence. Il me semble intéressant de questionner la neurodiversité par le biais du théâtre parce que nous pouvons, grâce à la mise en scène, tenter de déplacer notre réalité et ainsi s’approcher d’une autre perception du monde. » Laura Mariani
À PROPOS