Dans les yeux d'Audrey
Compagnie François Mauduit
samedi 28 septembre 2024
Ouverture de saison / Danse
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20h00
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Théâtre L'Hermine
2h0
A / DE 42,50 À 11 €
Biopic dansé sur la vie d’Audrey Hepburn
DISTRIBUTION
Chorégraphe : François Mauduit
ballet 16 danseurs :
Géraldine Lucas / Audrey Hepburn
Louise Djabri / Audrey Hepburn enfant
Vittoria Pellegrino / Audrey Hepburn jeune femme
et les solistes de la compagnie
Durée : 2h00 avec entracte
Coproduction Prométhée Productions | Small is beautiful Prod |
Compagnie François Mauduit
LE SPECTACLE
Un ballet qui retrace les moments clés de la vie de l'iconique Audrey Hepburn et révèle le mystère de son charme inégalé entre élégance, légèreté et mélancolie
François Mauduit, ancien soliste de Maurice Béjart, entouré de danseurs internationaux revisite par la vie d’Audrey Hepburn pour tenter de percer le mystère de son charme inégalé, entre élégance, légèreté et mélancolie. Abandonnée par son père à l’âge de six ans puis envoyée dans un pensionnat anglais, elle s’est notamment réfugiée dans la danse classique. Un pan de son histoire qui explique, en partie, son inégalable élégance et sa silhouette gracile.
Audrey Hepburn, l'égérie des cinéastes et des couturiers, rêvait d’être danseuse. Le chorégraphe François Mauduit lui rend hommage dans ce ballet ambitieux où, sur scène, l’actrice se remémore son passé à travers des flashbacks sur sa jeunesse, son amour de la danse, sa carrière, les tournages, Hollywood, la mode et son amitié avec Hubert de Givenchy.
On découvre ainsi trois Audrey à trois âges de sa vie. Géraldine Lucas, avec une ressemblance troublante avec l’actrice, illumine ce ballet intelligent et bien mené. Les 8 tableaux s’enchaînent sans temps mort, portés par 16 danseurs issus de grandes maisons de ballets.
François Mauduit révèle aussi la grande solitude d'une star, sa fragilité, et sa posture toujours droite, élégante, parfaite, qui cache une grande sensibilité. Les costumes de belle facture soulignent l'élégance intemporelle d'Audrey Hepburn. Certaines reconstitutions de costumes de films rappellent les moments les plus emblématiques de sa carrière, ajoutant une touche de magie supplémentaire.
Malgré la fragilité de l'âme humaine face aux tourments du temps et de la célébrité, "Dans les yeux d'Audrey" est un hommage vibrant à la femme et à l'icône du cinéma.
« Cette étincelante variation, créée par François Mauduit, enchante le public, et Hepburn n'est pas étrangère à sa magie. On revisite avec beaucoup de finesse et de délicatesse l'itinéraire tout à fait exceptionnel de cette comédienne qui se destinait à la danse, et dont le sourire a éclairé les années 1950 et 1960. Un spectacle superbement exécuté, on est entraîné dans un tourbillon de danse qui, parfois, l'espace d'un instant, s'immobilise comme pour souligner le passage du temps. Trois Audrey différentes incarnent la star aux trois âges de sa vie. Avec toujours ce même leitmotiv de grâce et d'élégance qu'illustraient si bien ses vêtements dessinés par Givenchy. « L'élégance est la seule beauté qui ne fane jamais », disait-elle, en ajoutant « la vie est une fête, habille-toi pour cela ». C'est ce que ce spectacle met si bien en avant. » Le Figaro Magazine
À PROPOS
Audrey Hepburn
Née en 1929 à Bruxelles, Audrey Hepburn est abandonnée par son père à l’âge de 6 ans. Dans le pensionnat anglais où elle est envoyée, la petite fille se réfugie dans la danse classique, école de la grâce et de la discipline qui marqueront toute son existence. Au sortir de la guerre, elle voit sa carrière décoller sous le patronage de Colette : en 1951, l’écrivaine française choisit ce "trésor trouvé sur la plage" de Monte-Carlo pour incarner sa Gigi à Broadway.
Dès lors, les propositions se bousculent. De Sabrina (1954), conte de fées de Billy Wilder, à My Fair Lady (1964), éblouissant classique de la comédie musicale, en passant par l'immortel Diamants sur canapé (1961) de Blake Edwards, Audrey Hepburn impose sa pétillante frimousse et sa silhouette gracile, soulignée par les créations de Givenchy, au panthéon du septième art. Elle délaisse pourtant le cinéma à la fin des années 1960 pour de se consacrer son temps en tant qu'ambassadrice de l’Unicef.